On n'oublie pas
Quel essai remarquable ! Sans même parler du sujet, il est facile à lire, drôle (vraiment, très !) et sa structure linéaire reste pleine de rebondissements. Pour parler du fond, c’est une révélation...
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le 5 janv. 2022
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Un petit livre très accessible, recommandé à celles et ceux qui ne connaissent pas le sujet. Les autres seront moins étonné-es. Ayant lu, entre autres, les deux tomes du Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir, oeuvre d'une tout autre ampleur, ainsi que plusieurs opus de Mona Chollet (dont l'excellent Beauté fatale), je me situais dans cette seconde catégorie. J'ai tout de même appris pas mal de choses. Inventaire des nombreux points que j'ai relevés.
Page 39, Titiou Lecoq pose la question de l'exclusion des femmes de l'activité de chasse à la Préhistoire - exclusion qu'elle commence par relativiser car il est avéré que certaines femmes chassaient. Elle l'associe à la question du sang :
Elles ne sont pas exclues du sang - elles peuvent manipuler le corps après -, mais du geste qui fait jaillir le sang. Alain Testart y lit une décision symbolique. La femme, celle qui saigne (pendant les règles mais aussi pendant la grossesse et après l'accouchement), est exclue du jaillissement du sang parce qu'elle est trop semblable.
Intéressant. Surtout lorsque l'idée se poursuit, au paragraphe suivant :
Cette séparation nécessaire du sang de la femme et du sang de l'animal, Alain Testart la lie également à l'interdiction de l'inceste, et à l'exogamie, soit la peur de la consanguinité, de mêler le même sang.
... même si cela aurait pu être mieux rédigé. On passe ensuite au Néolithique, révolution fondamentale puisqu'elle amène aussi bien l'agriculture que la sédentarité. C'est à ce moment que l'homme est assimilé à la force. Page 44 :
Cette vision de l'homme fort serait à lier [oh la moche formule...] avec un autre changement de mentalité. Certains chercheurs pensent que c'est au Néolithique, avec l'élevage, que les humains auraient compris le principe de la reproduction sexuée. Ils savent alors qu'il faut la semence de l'homme. Le féminin n'est plus l'élément central sinon unique de la vie. Cela aurait pu contribuer à la dégradation de la condition des femmes, qui deviennent de simples réceptacles à sperme. (Une vision de la procréation dans laquelle la femme est totalement passive et qui se retrouve encore de nos jours, dans la métaphore de la "petite graine que papa met dans le ventre de maman").
La femme associée à la passivité, Simone de Beauvoir a longuement développé cette question, en l'associant à la dialectique immanence / transcendance.
Il faut attendre la page 52 pour qu'apparaisse le sujet qui fait polémique, la fameuse question de l'inné et de l'acquis. Bon nombre de féministes aujourd'hui considèrent que la célèbre formule de Simone de Beauvoir, "on ne naît pas femme, on le devient" signifie que toute différence de genre est construite. Or, ce n'est pas du tout ce qu'elle dit, listant au début du tome 1 les différences physiologiques et leurs implications... La phrase est aussi mal comprise que "l'enfer c'est les autres" de Sartre. Titiou investit la question : "cette idée de rite de passage rappelle également qu'on n'est pas femme par nature. Ni homme.". Voilà. Question réglée, sujet suivant... Ni Beauvoir ni Mona Chollet ne prétendent avoir réglé d'une phrase une question aussi complexe.
Le problème n'est pas les différences biologiques mais comment les hommes les ont utilisées pour asservir et/ou invisibiliser les femmes. Ce que le livre, certes, démontre amplement. Nier les différences biologiques au nom de la discrimination dont elles furent le prétexte, c'est un peu comme rejeter la religion à cause de tous ceux qui l'ont instrumentalisée : on jette le bébé avec l'eau du bain. Titiou Lecoq se montre heureusement plus nuancée, en fin d'ouvrage, page 223, en écrivant : "Etre femme ou homme, dans chaque culture, est le résultat de situations où se mêlent biologique et social, où le biologique est quasiment indémêlable du social, avalé par lui". On pourra discuter de la primauté de l'acquis sur l'inné, mais on a là un point de vue déjà plus équilibré.
Comme beaucoup de féministes de sa génération, l'autrice se méfie du biologique. Page 211 : "Il ne faut pas se tromper : le recours à la biologie ou à une quelconque "nature" va toujours dans le sens des mêmes idées". Pas toujours, la preuve deux phrases plus loin : "Changer de sexe, par exemple, n'est jamais présenté comme un phénomène biologique naturel. On dit même que c'est contre nature. Pourtant, au cours de leur vie, un dixième des espèces de poissons changent de sexe". Titiou Lecoq refuse l'argument de la nature, sauf si celui-ci sert son propos - exactement ce qu'elle reproche au patriarcat. Notons que ça laisse quand même 90% des espèces de poissons qui ne changent pas de sexe, et que l'autrice se garde de fournir les statistiques sur les mammifères ou les insectes... Idem lorsque les fameux bonobos sont appelés à la rescousse pour démontrer que le patriarcat n'est pas la règle dans la nature, argument maintes fois lu.
Qu'on me permette un aparté sur ce sujet passionnant, car je lis ces jours l'interview dans Télérama (du 08 mai 2024) d'Olga Tokarczuk, la Prix Nobel de littérature polonaise, qu'on interroge sur sa vision féministe du monde. Voici ce qu'elle répond :
C'est certainement l'une des questions qui me travaillent. Mais je ne sais pas exactement comment les femmes devraient raconter le monde autrement. Et si une approche supposée féminine n'est pas, elle aussi, façonnée par le monde masculin. Ce n'est pas aussi simple que je le pensais au début, quand j'étais jeune et féministe convaincue ! Désormais, je pense que les divisions féminin-masculin sont souvent formulées par des individus au pouvoir, qu'il s'agisse d'hommes ou de femmes, qui aspirent à soumettre autrui, à imposer leur standard de vie et leur vision du monde. Mais oui, je cherche une tonalité féminine... Ce qui est certain, c'est que je travaille à travers l'écriture à sortir du "monde des pères". J'entends par là une littérature structurée par des hommes qui n'étaient pas conscients qu'ils étaient privilégiés, qu'ils avaient du pouvoir, qui ont écrit et décrit le monde tel qu'ils le pensaient. Et c'est ce qu'ils nous ont enseigné à l'école, à l'université. Aujourd'hui, nous devons secouer tout cela ! (...) Nous ouvrir à des valeurs complètement différentes, la tendresse, l'interdépendance, la découverte de ce qui n'est pas humain, de ce qui n'est pas façonné par l'homme. J'ignore comment le faire, je dois retourner lire Philippe Descola !
Refermons cette parenthèse et revenons à la condition de la femme à travers le temps. Plutôt bien considérée à la Préhistoire (même s'il est difficile d'en faire une période homogène), c'est dans la Grèce antique que la femme reçoit son premier coup de butoir, étant considérée comme un "homme raté" (page 61). Page 119, Titiou Lecoq précise que le clitoris était vu comme un "pénis avorté". Amusant, je lis dans un ouvrage récent d'une sexologue que le clitoris fonctionne presque en tous points comme le pénis... Un pénis rentré donc, plutôt qu'avorté, terme péjoratif... Résultat de cette vision grecque, les peuples qui traitaient femmes et hommes sur un pied d'égalité étaient considérés comme des barbares, car ignares ! Pas mal. La notion de contrôle de soi est au centre de cette infériorisation. Page 62 :
Signe selon eux indubitable de la supériorité masculine, les Grecs plaçaient au-dessus de tout le fait de se contrôler. (...) Or les femmes ne contrôlaient même pas leur corps. Elles ne contrôlaient même pas [la répétition ne s'imposait pas ici] les différents liquides qui coulaient d'elles, elles étaient condamnées à subir les humeurs de leur matrice, elles étaient donc inférieures.
Là aussi, Beauvoir a longuement développé. La situation des femmes s'améliore au Moyen Age. Les femmes sont quelques-unes à régner, du moins jusqu'à l'inique loi salique qui va les exclure du pouvoir. Si elles prennent davantage part à la société, c'est notamment en raison de la hiérarchie des discriminations. Page 74 :
L'explication de ce rôle inattendu des femmes est assez simple : la société médiévale était pyramidale. C'était une société de classes. Elle ne divisait pas avant tout l'humanité en hommes et femmes. Elle la divisait [là encore, répétition inutile] par catégorie sociale. Ainsi, une femme de la noblesse valait toujours plus qu'un homme roturier. Le seigneur étant absent, on n'allait pas déléguer le fief à un homme de rang inférieur. Pour ne pas déchoir, le pouvoir restait [était confié plutôt] à la seigneuresse. A une femme.
Des bienfaits inattendus de la discrimination sociale !... On est par ailleurs frappé de constater à quel point ce qu'on considère comme des sommets de civilisation (l'Antiquité gréco-romaine, la Renaissance, les temps modernes) correspond à un reflux de la condition féminine, alors que la Préhistoire ou le Moyen Age sont vus comme des temps de barbarie. Amélioration ne signifie pas pour autant rupture, d'autant qu'on vient de voir que rien, dans les mentalités, n'avait changé en profondeur... Page 86 :
Dans le prolongement de la pensée de l'Antiquité (...), les femmes au Moyen Age sont perçues comme des animaux, des êtres incapables de maîtriser leur bestialité. On pense qu'elles sont commandées par leur utérus, par leur vagin, par leur moiteur. Leur dégoûtante humidité intime. Elles ont besoin d'être dressées, sinon elles se jetteraient telles des goules assoiffées sur le premier phallus qui passe. Ce sont les filles d'Eve.
Il est intéressant de constater que la sexualité féminine était alors considérée à l'inverse de notre époque. On pensait les femmes gouvernées par leurs désirs, difficilement capables de maîtriser leurs pulsions sexuelles. Or, de nos jours, c'est la sexualité masculine que l'on présente sous cet angle.
Ce n'est pas le moindre des mérites de ce livre que de rappeler que ce qu'on considère comme des évidences aujourd'hui fut loin de l'être au cours de l'Histoire.
Titiou Lecoq ne passe pas sous silence un autre point noir du Moyen Age, le sort étonnant des recluses, ces emmurées vivantes. Les reclusoirs étaient une façon pour certaines de vivre une vie de piété sans entrer au monastère qui était onéreux (je l'ignorais), pour d'autres de se protéger des hommes, en étant valorisées socialement car elles étaient réputées prier pour la cité. On pourra faire le parallèle avec le voile islamique aujourd'hui, certaines femmes le portant tout simplement pour ne pas être embêtées par les hommes. Une réalité trop occultée.
Le récit progresse chronologiquement. La révolution industrielle se nourrit de l'antique esclavage, réinventé à des fins économiques. Titiou Lecoq retourne l'idée que le racisme en est la matrice. Au contraire, il permit de justifier la ségrégation. Page 122 :
Ils lui imaginèrent des bases scientifiques et biologiques pour le justifier. C'est l'esclavage qui a mené au racisme et non l'inverse, contrairement à ce que je pensais quand j'étais petite.
En réalité les deux se nourrissent l'un l'autre : difficile d'imaginer ces bases "scientifiques" sans un a priori raciste... L'idée est malgré tout féconde. Le rapport du regain de l'esclavagisme avec les femmes ? Cette vision tend à découper l'humanité en tranches biologiques, qui les cantonnent à un rôle. Pour la femme, ce sera la maison puisqu'elle est assimilée à l'intérieur quand l'homme est tourné vers l'extérieur. Immanence vs transcendance, sexe rentré contre sexe proéminent, passivité vs activité, on voit que cette dichotomie a des racines profondes.
Un autre parallèle entre statut de la femme et esclavage sera patent à l'ère industrielle, quand on commence à embaucher pléthore de femmes... pour de mauvaises raisons. Page 147 :
Il faut dire aussi que les patrons paient moins les femmes (puisqu'elles sont censées avoir un mari qui subvient à leurs besoins). Et les hommes se révoltent contre cette concurrence déloyale, les patrons préférant souvent embaucher des femmes et des enfants, qui coûtent moins cher.
Exactement ce qui se passa en Afrique du Sud avec les mines d'or : l'abondante main d'oeuvre noire qui débarqua à Joburg finit par menacer les travailleurs blancs, qui s'ingénièrent alors à la discriminer. Le début de l'Apartheid.
La grande régression de la condition féminine se situe, nous dit le livre, aux XVIIIème et XIXème siècle. Titiou Lecoq ne se prive pas de citer les propos phallocrates de La Bruyère, Voltaire et Rousseau. Alors que l'hygiène fait d'énormes progrès en Europe à la fin du XIXème siècle, ce sont encore les femmes qui vont payer la note. Page 176 :
Mais dans cette lutte pour améliorer la santé publique, les exigences en matière de propreté montent brusquement en flèche, entraînant une surcharge de travail pour les femmes. Dans les cours d'éducation ménagère, on insiste sur la nécessité de bien tout laver pour éliminer les germes, des couverts jusqu'à la literie, qu'il faut aérer [virgule mal venue ici, car elle laisse planer une ambiguïté sur ce à quoi se rattache "qu'il faut aérer"].
L'essor de l'électroménager va libérer les femmes presque autant que la pilule contraceptive. En attendant, une certaine Paulette Bernège publie en 1928 De la méthode ménagère, étude qui aboutit à des préconisations en matière d'efficacité. Elle chronomètre tout ce que font les femmes, allant même jusqu'à évaluer la distance parcourue par une ménagère moyenne dans sa maison, les architectes n'ayant pas, comme souvent, tenu compte de leurs utilisatrices dans la conception des maisons. Fort intéressant. Page 178 :
Peler un demi-kilo de pommes de terre, avec un couteau ordinaire, sans méthode et sans entraînement : 9 minutes - avec un couteau-éplucheur, une bonne position de travail, un excellent éclairage, un peu d'entraînement : 3 minutes.
Temps perdu dû aux mauvaises installations : deux heures par jour ! Un autre aspect du patriarcat rarement mis en lumière.
Souvent pertinentes, les prises de position de Titiou Lecoq sont parfois plus contestables. Ainsi, page 196, lorsqu'elle combat le fait que l'allocation handicapés tienne compte du revenu du conjoint. Elle nomme cette aide allocation handicapéEs, pourtant je ne crois pas que le mécanisme d'aide prévoie un sort différent pour les hommes et les femmes : ce serait inconstitutionnel. En réalité, la question n'est pas genrée ici : ce calcul rend la femme dépendante de son conjoint autant que l'homme de sa conjointe, non ? Une loi a été votée depuis, mais ce combat-là n'aura pas été spécifiquement féministe.
Second exemple sur la toute fin, lorsque Titiou Lecoq s'émeut que les manuels d'histoire ne consacrent que 6 pages sur 277 aux femmes. Evidemment, 6 pages ce n'est pas assez, et il faut faire une place dans ces manuels aux Oubliées listées ici : Atalante, Brunehaut, Jeanne de France, Isabeau de Bavière, Anne de France, Catherine de Médicis, Louise Labbé, Catherine Bernard, Catherine Pochetat et tant d'autres. On n'aboutira toutefois pas à la parité, pour une raison simple : l'Histoire, quel que soit le domaine, scientifique, philosophique, guerrier, artistique..., a principalement été faite par les hommes. On peut le regretter, s'en émouvoir ou s'en scandaliser légitimement mais c'est un fait : les femmes ont été mises en marge de l'histoire humaine. Raison de plus, certes, pour mettre en lumière celles qui sont parvenus à s'y faire une place, mais on ne peut écrire, comme l'autrice page 224 : "Les femmes ont fait l'histoire, elles ont régné, elles ont gouverné, combattu, elles ont milité, crié, écrit parfois. Elles n'ont jamais été les spectatrices d'un monde que les hommes dirigeaient." Oui, tout cela est vrai, mais à la marge. Même si l'on remet la lumière sur les grandes écrivaines, les grandes scientifiques, les grandes compositrices ou les grandes peintres, on n'aboutira pas à, disons plus de 10% des individus qui ont fait l'Histoire de ces disciplines. Rien ne sert de le nier. D'ailleurs, Titiou Lecoq se trahit une phrase plus loin : "Même quand elles ont été exclues des sphères du pouvoir, elles ont continué à résister." Précisément, résister c'est se battre contre un système, pas mettre en oeuvre ce système. Qu'il est difficile de se préserver des biais idéologique !...
Mais ma principale réserve tient à la langue. J'ai déjà mentionné, dans des extraits cités, des répétitions, des formules maladroites ou imprécises. Mais il y a pire. Pour se rendre accessible, agréable à lire, Titiou Lecoq cède aux détestables tics de langage de l'époque : "On ne va pas se mentir" page 42, "Il la kiffait" page 54, "Chilpéric fait genre que oui" et "Eh bah là, attention, gros respect, Brunehaut se marie avec Mérovée" page 67, "Que fait Netflix ? Sérieusement" page 70, "(...) quitte à les inventer puisqu'en vrai, ils ne sont pas si opposés" page 140. Ou bien verse dans le trivial : "Foutu Bonaparte" page 136, "Brusquement, les comportements les plus cons vont être justifiés par 'la nature'", page 209. Etc. C'est sûrement ce qui fait son succès. Disons que ce n'est pas ma tasse de thé.
Dernière faiblesse de style, l'utilisation récurrente du mot "faux". "En réalité, ce récit est faux", page 61. Un récit ne peut pas être faux. Une affirmation oui, pas un récit, qui ne se situe pas dans ce registre. On peut à la limite écrire qu’un récit contient des mensonges. La formule est maladroite, même si on voit bien ce que l'autrice veut dire. Pour ne rien arranger, elle en fait un unique paragraphe. Le mot "faux" revient ainsi régulièrement de façon un peu naïve dans l'ouvrage.
Concluons. Pas très bien rédigé, parfois contestable, mais instructif et facile à lire : mon appréciation penche plutôt du bon côté. A ne lire tout de même qu'après le Deuxième sexe, en complément.
Créée
le 13 janv. 2025
Modifiée
le 17 janv. 2025
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