Voilà bien le snobisme et l'éternel mouvement irréfléchi de tous ceux qui vont trouver excellent un roman signalé comme tel !
Les Hauts de Hurlevent ont terriblement mal vieilli. L'écriture construite autour du témoignage de Nelly Dean, la servante souffre de nombreuses incohérences et maladresses. Ainsi lorsque Lockwood, le nouveau locataire lui demande de lui raconter ce qui s'est déroulé à Wurthering Heights, Emily Brontë la laisse parler, l'interrompt, redonne le fil du récit à Lockwood qui va raconter à son tour ce qu'Ellen lui a dit avec force détails, prenant plus que sa place ! Ce même personnage de Lockwood est au début du récit d'une absurde grossièreté lorsqu'il se présente au propriétaire des lieux. Ainsi tous les personnages sont-ils caricaturaux, sans vraisemblance psychologique, d'une noirceur et d'une violence lourde et grossière.
Je reste médusé par le retentissement de cette œuvre maladroite et empesée.