Après avoir débuté Le Haut-Royaume et Wielstadt, je me suis lancée dans cycle des Les lames du Cardinal. On peut me reprocher de m’éparpiller, mais je compte bien terminer ces trois trilogies -En dehors du Haut-royaume qui est en cours-. En tous les cas je ne regrette pas d’avoir un jour acheté ses livres !
Résumé : Paris, 1633. Les dragons menacent le royaume.
Surgis de la nuit des temps, ils sont décidés à restaurer leur règne absolu. Usant de sorcellerie, ils ont pris apparence humain et créé une puissante société secrète, la Griffe noire, qui conspire dans les plus grandes cours royales d’Europe.
Pour déjouer leurs complots, Richelieu dispose d’une compagnie d’aventuriers et de duellistes rivalisant de courage, d’élégance et d’astuce. Des hommes et une femme aux talents exceptionnels, prêts à braver tous les dangers et à risquer leur vie pour la Couronne : les Lames du Cardinal !
Avis : En amateur de Dumas et de ses Trois Mousquetaires je ne pouvais que me pencher sur cette uchronie. Si l’on disait de Dumas qu’il faisait des enfants à l’Histoire, Pevel est est son digne héritier. Alexandre Dumas écrirait ses romans en forme de feuilleton dans les journaux de l’époque. Le récit de Pevel s’en approche. La lecture est fluide, le lecture est vite happé par l’histoire de La Fargue.
Il y a beaucoup de personnages, et on apprend au fil des pages à les connaître et à verser une larme quand certains disparaissent. Je me suis vraiment attachée à certains d’entre eux comme La Fargue, Agnès ou Saint-Lucq.
Les chapitres sont courts et même de plus en plus courts quand l’action se met en branle. La lecture se fait de plus en plus haletante et on reprend son souffle qu’à la dernière ligne.
Les mystères, les complots, et les clin d’œil tant à l’Histoire la vraie et aux personnages de Dumas sont vraiment savoureux. C’est plein de petites choses qui font un grand tout !
Les français ne savent pas écrire de la fantasy ? Faut ! Pierre Pevel est un très bon exemple de ce que les auteurs français peuvent faire. L’imaginaire se sont de vaste mondes à explorer, auteurs et éditeurs commencent timidement à s’y aventurer. C’est une bonne chose. N’hésitez donc pas à jeter un œil !