Déposé en février 2000, "Les Locataires de l'été" est un roman qui nous replonge à la fin des années 60 dans un monde en pleine mutation. Espoirs et désillusions d'un adolescent de bonne famille qui va découvrir que bonne famille ne veut pas dire famille infaillible. Ainsi le héros, petit jeunot innocent et sentimental, subit un rite d'initiation, bien moins rude physiquement que dans d'autres contrées, mais tout aussi marquant.. C'est tellement limpide, lisible, fluide - et j'en passe - qu'on n'a pas envie que ça s'arrête. 187 pages d'une jolie écriture claire comme de l'eau de roche, c'est peu et c'est tout ce que nous donnera Charles Simmons pour en tirer les conclusions que nous souhaitons.
Petite merveille de livre, rare de par cette justesse implacable qui évite à tout prix le pathos et inventorie tout simplement ce que peuvent être les déceptions d'un jeune homme bien comme il faut.
Âmes sensibles, jetez-vous sur ce titre qui se boit comme du petit lait et nous montre ce que peut - ou pourrait être dans un monde meilleur - la littérature de qualité.