- Salut Jean-Christophe, faut que tu m'aides, j'ai pas la queue d'une idée pour celui que j'ai promis à public-chéri à la fin de mon dernier.. pas un titre, rien. Allo ? Putain con merde, etc.. Qu'est-ce que je fais bordel ? Plus de réseau ? Ah si ça revient, ça clignote les signaux...
- Ben déjà tu prends un bic et une feuille vu que là t'as un dialogue complet, si tu fais de gros titres de chapitres et que c'est écrit très gros ça ira vite.
- Ok super idée ! je fais ça JC, mais il me faut 642 pages, c'est du lourd là.
- Pfff, dis tu veux pas appeler Maxime, c'est que je suis en congés moi, t'es pas au courant ? En plus j'ai une rhino.
- Ah oui une rhino ? Tiens encore une idée, t'es vraiment génial JC, je vais faire répandre une épidémie à la con par des psychopathes quelconques, ça ira bien. C'est déjà ça. J'ai aussi à récupérer les fiches de mes personnages récurrents, ça c'est pas trop dur. L'équipe s'est enrichie en plus, tiens je peux en tuer un ou deux. Et pour la couv' ?
- Ecoute tu me soûles, on se fait signe plus tard...
- Un cygne, trop génial ce JC !
...
- Salut Maxime, j'ai pas d'idée, et toi ?
- Non pas trop en ce moment, j'écoute Danny Elfman et c'est tout, suis vidé...
- Bon, je vais relire tes titres ça m'aidera
- Bonne idée, en dernier recours t'appelle Fred, elle est tellement barrée qu'elle peut te refiler ses propres tuyaux... Faut la supporter mais bon.
- Fred ? Ah oui, Cool !
...
J'avais dit non, mais comme j'ai pas de bol on m'en a fait cadeau et je peux pas faire autrement que le lire, je suis surveillée et un résumé est attendu. Heureusement c'est presque fini. Ça se lit vite, 5 pages de début, 5 au milieu, 5 à la fin, on fait le bilan des présents au début et des morts à la fin, on a déjà une idée générale. Si en prime on lit la 4 de couv' on a tout compris.
Je suis sincèrement désolée pour tous ceux qui aiment. Ceci n'est que mon avis.
Crotte de bouc ! Il restait des pages tapies là quelque-part dans l'obscurité des ténèbres noires. Elle a du les lire toutes jusqu'au bout, dans la terreur et l'effroi d'avoir une trouille bleue de ces guignols qui la poursuivaient jusqu'au plus profond de son lit de sommeil nocturne.
Thilliez ne serait-t'il pas à la littérature ce que le maki français est à la gastronomie japonaise ? On allait peut-être enfin le savoir...