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Je n'avais connu la légende d'id Software qu'à travers leurs jeux et les articles de Joystick. Grâce à cette ouvrage on comprend mieux les causes du clash entre Carmack et Romero et pourquoi...
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le 3 août 2010
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"Les Maîtres du jeu vidéo", c'est :
- Tout d'abord un titre traduit en français de manière complètement débile au regard du titre original : "Masters of Doom: How Two Guys Created an Empire and Transformed Pop Culture";
- Car en effet, le bouquin est parfait pour retranscrire le parcours de mecs arrivés au sommet avec leurs productions devenues de vrais phénomènes de société et de pop culture en particulier;
- Une écriture très accessible et factuelle vous permettant de suivre très précisément l'évolution personnelle et professionnelle de chaque membre déterminant d'ID Software (avec évocation de leur cursus, familles, amis, psychologie, etc.) et de la conception de leurs jeux ;
- Une passionnante histoire d'amitié (construite, entretenue, déchirée, retrouvée) ;
- Un véritable et passionnant cliché des années 70-80-90-2000 des mondes de l'informatique et du jeu vidéo, de la société et de l'économie américaines, de la pop-culture mondiale grâce aux phénomènes Wolfenstein 3D - Doom - Quake;
- Bourré d'anecdotes sur (je les cite de manière non-exhaustive) : les FPS, John Romero, John Carmack, leurs Ferraris, Adrian Carmack, Tom Hall, Sandy Petersen, Kevin Cloud, Tim Willits, American Mc Gee, Scott Miller, Mark Rein, Softdisk, Id Sofware, Apogee, 3D Realms, GT Interactive, Epic, Microsoft, Nintendo, le Raycasting, les deathmatch, les LAN et premiers superplayers, etc., etc., etc.;
- Une explication détaillée de la conception des chefs-d'oeuvre de leur époque : Commander Keen, Wolfenstein 3D, Doom, Quake;
- Mais aussi, une évocation (comparée) des jeux des concurrents d'ID Software : Duke Nukem 3D, Unreal, Half-Life, Deus Ex, Daïkatana et beaucoup d'autres...;
Tout simplement un MUST-HAVE pour les fans de FPS qui m'a poussé à réinstaller successivement Doom I-II-64, Quake I et II et Unreal comme à la belle époque. Que du bonheur !
A titre personnel encore, ce livre m'a définitivement réconcilié avec John Romero qui, malgré ses erreurs et son suicide médiatique, est profondément attachant. On comprend à la lecture du livre que sans lui, malgré le génie de Carmack, Id Software n'aurait jamais abouti aux chefs-d'oeuvre que nous connaissons...
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Créée
le 27 avr. 2020
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