C'est l'été à Ystad. La chaleur est accablante (il doit faire au moins 24°c) et la torpeur a envahi le commissariat dans lequel le lecteur que je suis a pris ses habitudes. On traite les affaires courantes. A nouveau des vols de bagnoles, du tapage nocturne, de l'ivresse sur la voie publique. La routine. On s'emmerderait presque.
Mais toute chose a une fin. Une mère déboule hystérique dans les locaux de la police. Sa fille a disparu avec deux de ses amis. Depuis la Saint-Jean. Et les cartes postales qu'elle reçoit de l'étranger sont des fausses : c'est bien l'écriture de sa fille, mais elle est sûre que ce n'est pas elle qui les a écrites. Où est la chair de sa chair ? Et pourquoi la police se tourne t-elle les pouces au lieu de partir à sa recherche ?
La police raccompagne madame à la porte. Wallander n'est toutefois pas serein. Il ne la sent pas cette affaire qui n'en est pas encore une. Il a bien envie de réunir l'équipe dans la salle de réunion pour en discuter entre 20 yeux. Histoire de na pas passer à côté de quelque chose. Mais que fout Svedberg ? Pourquoi est-il en retard à la réunion ? Deux jours qu'on ne l'a pas vu et qu'il ne répond pas au téléphone ! Inquiet, Wallander se rend à son domicile... et le découvre mort !
Cette nouvelle enquête débute dans le sang par la mort de l'un des enquêteur. Une intrigue tragique dans laquelle les sentiments personnels se mêlent aux indices. Qui a tué le policier, adjoint du commissaire ? Et pourquoi ?
Un opus intéressant.