Aucun sens littéraire, mais tout de même percutant.
Un livre dont la curiosité est suscitée par le nom de l'auteur.
Qui n'a pas récité "Le pont Mirabeau" à l'école primaire, à un âge encore naïf et innocent? Qui aurait cru tomber sur un récit d'un tel niveau de violence. Cette "œuvre" frappe et coupe le souffle par sa dureté ?
Et qui ne l'a pas lu jusqu'au bout dans le seul espoir de voir mourir le protagoniste ?
D'ailleurs c'était bien la seule fin possible pour un personnage pareil.
On peut, peut-être même, parler de « moralité ». Si Apollinaire tue son personnage, c'est bien qu'une vie faite de meurtres et de souillures sans limite ne mérite l'existence. Il ne s'agit donc pas d'une œuvre inspiratrice, mais révélatrice des capacités de la nature humaine dont il n'est pas conseillé de suivre l'exemple.
Alors, ce n'est agréable à lire (mais alors pas du tout), mais cela reste intéressant anthropologiquement parlant.