Critique de Shaynning

Toujours ce style d'écriture efficace et clair que j'aime beaucoup chez Leigh Bardugo, mais Grisha n'est pas aussi rythmé et captivant que Six of Crows, m'est avis. Par contre, c'est une bonne œuvre. Il faut dire que Grisha est écrit à la première personne et se concentre que sur Alina, ce qui change de son autre série. C'est également plaisant de découvrir Ravka,après en avoir entendu si souvent parler dans Six of Crows. C'est le pays de Nina Zenik, entre autre. La suite promet de faire découvrir d'autre horizons de son monde et de nouveaux personnages, alors vivement la suite!

Alina Starkov est orpheline depuis ses huit ans et fait aujourd'hui parti de la Première Armée en tant que cartographe. Nous sommes à Ravka, un pays en guerre depuis longtemps et coupé de ses côtes par un phénomène maléfique engendré par un Darkling, le plus puissant genre de Grisha. Alors qu'elle et son ami d'enfance Mal sont sur le point de faire leur première traversée de cette zone, nommée Shadow Fold, Alina est loin de se douter que cette traversée périlleuse changera sa vie. Alors qu'ils étaient attaqués par les volcras, sorte de créatures dragoniques aveugles qui peuplent le Shadow Fold, elle sauve Mal en libérant un pouvoir unique. Il apparaît qu'elle est en réalité une Grisha qui invoque la lumière, du jamais vu. Prise sous l’aile du Darkling actuel, elle doit perfectionner son pouvoir, mais non sans peines. La nouvelle Grisha sera vite désenchantée: cette nouvelle vie qui semble faire d'elle une sauveuse n'est qu'un beau rêve qui vole en éclat lorsqu'elle découvre les réelles intentions du Darkling au sujet du Fold Shadow et de sa jeune protégée.

Je déplore cependant deux choses: 1 - La présence de ce triangle amoureux, épidémique en romans pour ado. Je réitère qu'il n'y a pas que ça , des triangles, dans les relations et que ce pourrait être intéressant, un de ces jours, de voir autre chose que des combats de coq entre mâles. 2- La fille "ordinaire, mais spéciale", bien sur, tout aussi chronique dans la littérature ado. Si le décor change d'un roman à l'autre, ces deux éléments là sont répétitifs et qui dit répétition, dit ennui et prévisibilité, pour ma part.