Les Particules élémentaires par Pandaru
Avant de vouloir lire le dernier "Chef d'oeuvre" de ce maître d'orchestre de la littérature, d'après les critiques, je voulais déjà en lire un, un des premiers, la base de Houellebecq si je puis dire.
Tout d'abord, question : qu'est-ce que c'est que ce livre ? J'ai lu la quatrième de couverture en me disant que ça peut être intéressant, un peu genre sociologiquement-scientifique, un mélange d'histoires humaines et de fantastique biologie. Mais franchement. Le style n'est pas exceptionnel, il n'écrit pas comme un dieu, il écrit bien mais c'est tout ! Et ensuite, y a-t-il vraiment une histoire ? Une chronologie ? Je n'en ai pas vu, personnellement. La seule chose qui m'a frappé, ce sont le nombre de scènes de sexe, crues, parfois violentes, toujours malsaines et dérangeantes. Un peu de sexe dans un bouquin ça fait pas de mal, c'est même agréable, 5 pages de cul tous les chapitres, ça fait beaucoup.
Alors j'ai attendu, en lisant. J'ai attendu que le livre commence, que ces deux glands demi-frères se sortent le balai des fesses et bougent, fassent quelque chose de leur vie. Le premier a eu des séquelles durant son adolescence : et alors ? Quelle morale ? Il n'y en as pas. Vous allez me dire : mais c'est ça le truc, c'est que c'est un livre sur la vie telle qu'elle est réellement : pas de happy end, pas de morale !
Moi ce que je vois surtout, c'est que c'est un bouquin sur les hommes, obsédés all the time, égocentriques et immoraux, lâches et désinvoltes. Les femmes sont des martyrs, des trous à boucher, au mieux plus intelligentes que ces messieurs.
Ce livre ne nous apprend rien à part que nous vivons dans une société pourrie par l'individualisme et la recherche constante du plaisir. Houellebecq se dit philosophe ? Je le dit pas plus philosophe que mon chat.
Bref, je ne vois pas pourquoi on fait tout un pataquès autour de ce livre, les lecteurs ont sûrement compris quelque chose, mais quoi ? Ah si, au Cap d'Agde, y'a des partouzes. Génial !