Un livre cru, grossier, parfois vulgaire, tendre, poétique et pathétique. Jo est l’ainé d’une famille nombreuse, elle torche ses frères et sœurs entre les grossesses incessantes de sa mère, la vie est dure pour tous. Tout ce petit monde évoluera avec le progrès.
« Pourquoi se priver des petits jours de l’existence sous prétexte qu’on a une grande idée derrière la tête »
Cela se lit facilement, du petit lait non caillé, un régal. Jo connaîtra enfin le bonheur mérité avec Philippe. Jo, qui ne savait pas quoi faire, que rien n’intéressait, apprend la finalité de la vie. Josyane représente l’exemple-type de la jeune fille libre subissant une seule contrainte, celle de la famille. Elle n’aimera parmi cette fratrie que son plus jeune frère Nicolas, l’avant-dernier né d’une longue série d’enfants. Bravo Jo !