Les scènes durant lesquelles le Maousse devine l'avenir de bourgeoises en fourrures justifieraient à elles-seules l'attribution du prix Nobel à l'auteur, s'il ne lui avait déjà été refilé. En effet, son sens de l'autodérision n'ayant d’égal que sa fausse modestie, c'est à l'origine pour y recevoir le fameux prix que San-Antonio est à Stockholm. Et c'est lors de la soirée organisée en son honneur qu'un membre du jury lui glisse cette histoire d'assassin en fuite. Cela dit, le lecteur est plus tenté de noter le goût alimentaire de ce dernier que la mission en question : le type est scatophage. Vous avez bien lu. Il se nourrit exclusivement d’excréments. La visite de sa chierie privée est d'ailleurs un régal de lecture ! Du moniteur de chiasse aux cours de défécation en passant par les chieurs triés sur le volet, nourris selon un régime très étudiés et qui se soulagent dans des réceptacles en pyrex, il y a de quoi faire chez "le Christophe Côlon des latrines" ! Pour le plus grand plaisir des amateurs. Béru, curieux, se laisse même tenter.
Scatophagie, prédictions, parties de jambe en l'air, distribution de bourre-pifs et tirades alexandrines, l'auteur ne se refuse rien !
Touchez mon blog, Monseigneur...