Effet doublon ?
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le 17 sept. 2018
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La sortie d’un nouveau Amelie Nothomb, c’est toujours un petit événement. Cette année, dans la veine directe de « Frappe toi le cœur », l’autrice réitère avec Les prénoms Épicènes, un court roman sur la vengeance, le couple et l’amour filiale. Édité comme toujours chez Albin Michel.
Après le très (très) bon moment passé l’année précédente avec Amelie Nothomb, j’ai voulu retenter l’expérience en laissant quelques semaines afin que le soufflet tombe un peu. Ce qui est chouette avec l’autrice, c’est qu’elle en dit très peu sur son roman et on y va toujours à l’aveugle. On a peu de risque d’être déçu, sauf si on connaît vraiment bien les écrits de l’autrice, mais ce n’est pas mon cas.
Les prénoms Épicènes commence par une rupture, celle d’un homme et d’une femme. Les relations, c’est toujours compliquées avec Amelie Nothomb et j’aime ça. Ce n’est jamais lisse, souvent torturé et reflète plutôt bien les travers émotionnels des gens. Rentrée littéraire de 2018, le roman est écrit une fois de plus avec les thèmes de prédilections de l’ autrice avec ce coup-là, la relation père/fille. Une sorte de diptyque finalement, avec Frappe toi le cœur, qui était lui centré sur la mère.
J’ai aimé ce court roman qui va à l’essentiel sans en faire trop sur le contexte. Amelie Nothomb va droit au but sans laisser de temps mort, nous amène une fin exemplaire, presque philosophique. Une petite perfection qui se savoure et qui devrait ravir les personnes souhaitant découvrir l’autrice.
https://museaurania.wordpress.com/2019/02/20/les-prenoms-epicenes-amelie-nothomb/
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Créée
le 24 mars 2019
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