Un Mc Nothomb et une grande frite à emporter svp

Un livre d’Amélie Nothomb, c’est comme un burger. On le vit comme un plaisir coupable. Quand on l’a en main on ne le lâche pas. On l’avale en deux bouchées, sans prendre le temps de mâcher. Puis on regrette. Parce qu’au fond, c’était pas bon. Et on le savait avant de l'engouffrer.

Un livre fast-food, un roman bâclé, et la sensation qu’il a été écrit aussi vite qu’il a été lu. C’est bien dommage, ça aurait pu marcher. La proposition est bonne et l’histoire bien ficelée. On aurait pu s’attacher à Dominique et Epicène et vivre à travers elles les affres de la manipulation, de la vie mondaine, de la filiation. Des thèmes qui font recette pour des romans épicés et marquants. Fallait juste laisser mijoter.

Un roman bien insipide donc, dont je ne me souviendrai certainement plus demain. Et cette question quand même : Pourquoi je continue de lire Amélie Nothomb ?