Le Gang des rêves, Les Enfants de Venise ou encore Le Soleil des rebelles… Luca Di Fulvio est un grand auteur. On le savait déjà. Il y a quelques semaines, l’auteur italien est venu se frotter à nouveau à ses lecteurs avec Les Prisonniers de la liberté, son nouveau roman publié chez Slatkine & Compagnie. Lettres it be vous offre sa critique !
La bande-annonce
1913, trois jeunes gens embarquent pour l’Argentine. La rebelle Rosetta fuit son village italien. A la mort de ses parents, harcelée, elle n’a eu d’autre choix que d’abandonner sa ferme. Rocco, fier et fougueux jeune homme, laisse derrière lui sa Sicile natale. Il refuse de se soumettre à la Mafia locale. Raechel, petite juive russe, a vu sa famille décimée dans un pogrom. Elle n’emporte avec elle que le souvenir de son père. Le nouveau monde les réunira.
Après New York, Luca Di Fulvio nous emmène à Buenos Aires. Un parcours semé d’embuches, où amitié, amour et trahisons s’entremêlent… Un grand Di Fulvio.
L’avis de Lettres it be
Trois personnages, trois destins, une histoire. Pour son nouveau roman, Luca Di Fulvio fait le choix d’un trio. Raechel, Rocco et Rosetta, ce sont eux que nous allons suivre au fil des centaines de pages que compte ce livre. Très vite basculés, bousculés, ces personnages vont devoir affronter la dureté du monde, ici et surtout là-bas. Malfrats, violences en tous genres, vols et agressions… Les obstacles sont nombreux, et toujours plus noirs. Trois périples, face au danger et à l’exil, qui n’en formeront bientôt plus qu’un…
C’était un retour attendu. Après les immenses succès rencontrés avec Le Gang des rêves ou Les Enfants de Venise, ce nouveau livre de Luca Di Fulvio était attendu de pied ferme. Malheureusement, les attentes devaient être un peu trop élevées, ou alors la recette un peu trop surannée. La mécanique est devenue un peu trop évidente, les rebondissements attendus et les personnages similaires. Peut-être est-ce parce que nous avons trop goûté aux précédents romans, qui sont encore frais dans la mémoire. Ou peut-être est-ce parce que Luca Di Fulvio surfe sur sa jolie vague.
Quoi qu’il en soit, une fois la déception passée d’un manque de nouveau, Les Prisonniers de la liberté marque quand même de nombreux points. De toute évidence, il constituera une porte d’entrée idéale pour ceux qui n’ont pas encore eu la chance de se frotter à l’auteur italien. Pour les autres, pour les vieux de la vieille, on lira ce roman avec plaisir. Juste un peu moins qu’à l’accoutumée.
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