"Calviniste déguisé"

Je lis ça, je ne comprends bien entendu pas tout, parce que je n'ai pas toutes les références théologiques pour bien discriminer toutes les différentes branches du protestantisme dont parle Pascal, bien que ça m'intéresse... Mais maintenant je sais pourquoi, bien qu'athée, je suis catholique (enfin c'était déjà le cas, grâce à Pascal d'ailleurs et ses écrits sur la grâce), pourquoi la religion catholique et plus particulièrement le jansénisme est supérieur à tous ces calvinistes, jésuites.

C'est ça qui est bon, c'est que là le livre pose ses couilles sur la table en toute virilité et t'explique pourquoi les autres ont tort. Maintenant on est plus dans une pseudo tolérance des religions, le judaïsme vaut le christianisme, qui vaut l'islam (bien que là on aurait le droit d'en dire le plus grand mal). Ben non, là Pascal il a ses couilles il tourne d'une certaine manière en dérision les croyances des autres, comme le fait que Jésus ne soit mort sur la croix que pour certains et pas pour tous (aberrant que certains puissent penser ça, encore une fois il faut lires les écrits sur la grâce). D'ailleurs j'ai la même position que Rousseau, la religion dépend de ta naissance, tu nais dans un pays arabe tu as plus de chances d'être musulman, tu nais en Europe tu as plus de chances d'être chrétien, tu nais en Israël tu as plus de chances d'être juif. Cependant Jésus Christ reste le meilleur prophète !

Je me répète mais encore une fois Nietzsche avait raison, Pascal est et demeure la victime la plus intéressante du christianisme !

Je retiendrai de ce livre un seul passage, une citation de Saint Eucher qui disait que Dieu avait créé trois tabernacles, la synagogue composée d'ombres et dépourvue de lumières, l'Eglise ayant ombres et lumières et le ciel avec uniquement de la lumière.

Ou bien le fait que les chrétiens possèdent le Christ dans l'eucharistie (contrairement aux juifs en l’occurrence) !

Bref, même si comme moi vous n'êtes pas croyant, c'est indispensable à lire pour tout simplement, quitte à parler de morale, autant propager une morale sensée.