Georges R.R. Martin, un Alexandre Dumas un peu badass ?
Troisième tome de la trilogie des Valois, après "La Reine Margot" et "La dame de Monsoreau", ce roman regorge d'intrigues croisées, qu'elles soient amoureuses ou politiques, il n'y a pas de temps mort et pour les amateurs de la saga "Game of thrones", on retrouve beaucoup de similitudes (déjà présentes dans les 2 premiers tomes de cette trilogie) :
Le chapitre "Français et Flamands", romançant la bataille d'Anvers, ressemble à s'y méprendre à la bataille de la Néra : des combats sur terre...et en bateaux, qui tombent dans une embuscade et sont repoussés par des feux grégeois... Chicot, personnage central qui semble se jouer de tous les pièges grâce à la célérité de sa réflexion qui rappelle celle de Tyrion - personnage préféré de Georges R.R. Martin, comme Chicot semble être celui de Dumas -, Catherine de Médicis, pendant historique de Cersei : intrigue de l'ombre jouant sur le pouvoir et qui voit ses fils mourir (il est également question d'une prophétie sur le règne et la vie de ses enfants).
Seul bémol, la fin : elle laisse à penser, comme le contexte historique dans lequel elle s'inscrit, que l'auteur prévoyait une suite...qui n'a jamais vu le jour.