Il était 1h52.
J'éteignais la liseuse, la posais sur le côté.
Les critiques étaient unanimes sur ce roman, elles m'impressionnaient, mais me faisaient craindre une déception. Ma note en dit long sur mon avis.
Dès le début, ce roman m'a happé, intrigué, intéressé. Par sa plume, ses événements et l'histoire de Sandrine. Le choc d'une première révélation à l'apparition de Damien, je m'enthousiasmais davantage. De là, on redécouvrait le roman, une nouvelle facette de cette histoire. De là, je savais que j'anticiperai la suite de l'histoire qui concernait Sandrine.
C'était le cas. J'avais bel et bien deviné la dernière grande vérité sur Sandrine, mais je me délectais, entre la fierté et mon intérêt toujours plus grand pour ce livre.
Et même si je trouvais gros cet événement :
Comme par hasard, Mélanie était avec ce monstre, "COMME PAR HASARD", me suis-je plusieurs fois répétée.
Malgré ça, je savourais le livre. Il me happait, j'étais séduit, du début jusqu'à ces événements.
Et puis...
Retour à cette scène à l'origine du roman, avec ce professeur qui raconte une histoire.
Il était 1 heure et une quarantaine de minutes. Mais ce furent les dernières minutes les plus jouissivement surprenantes.
Alors j'ai éteint la liseuse, la posait sur le côté, et, depuis, je ne pense qu'à ça. Non seulement parce que le roman m'a bluffé, mais parce que j'en ressors avec plein de qualité à lui vanter. De sa plume fluide, concise et poétique, à ses personnages crédibles et attachants.
Un thriller psychologique à lire absolument.
Je relirais cet auteur, c'est sûr.