Une conclusion magistrale de ce cycle passionnant, qui ouvre également la voie pour la suite de l’univers Asimov. Néanmoins, comme pour Terre et Fondation, on ressent quelques longueurs, notamment au début dans les réflexions entre Daneel et Giskard ; ou avec ces flashbacks un peu trop nombreux. Elles ne font pas beaucoup avancer l’intrigue, d’autant plus qu’on sait déjà sur quoi elles vont déboucher au final. Cependant, une fois qu’on quitte Aurora, l’intrigue centrée sur Gladia et D.G. devient beaucoup plus intéressante, au cours de différentes étapes qui nous conduisent peu à peu au grand final. Et parallèlement, les réflexions entre Daneel et Giskard entrent enfin dans le vif du sujet.
On aura ainsi droit à plusieurs scènes mémorables qui scelleront le destin de la Galaxie. Le final restera dans le plus pur style Asimov : peut-être un peu trop brutal, très ouvert mais finalement dramatique et lourd de conséquences. Le tout dans un Univers toujours aussi fourmillant de détails, riches en personnages et en lieux diverses ; et toujours cette même critiques sur les différents aspects de notre société.
Asimov nous pond là un ultime tome fantastique, un peu long à démarrer et à se mettre en place mais qui finira, une nouvelle fois, par nous captiver et nous emmener dans une aventure extraordinaire.