Roman un peu loufoque, peuplé de personnages hauts en couleur (sans mauvais jeu de mots), qui parvient à dépeindre la vie d'une petite communauté noire américaine des années 60 au début du 20ème siècle.
Ce n'est pas un roman de revendications. Pas de lutte des classes non plus. Même si l'histoire n'est exempte ni de drames ni de la difficulté de communication entre les noirs et les blancs.
C'est Juste une peinture aigre-douce de la vie, comme si vous entriez de plein pied dans un tableau aux pastels.
Les Suprêmes sont savoureuses, avec un coeur gros comme ça.
En bonus j'ai bien aimé aussi les interventions des morts, dont Mme Roosevelt dont le comportement n'est pas toujours très flatteur. C'est absurde, abracadabrant, mais amené avec tellement de naturel qu'on ne s'en étonne même plus !
Alors pourquoi je n'ai pas accroché plus que ça ?
Je ne sais pas. L'impression d'avancer au ralenti comme un jour de grosse canicule.
Alors faut-il le lire ? Oui. C'est quand même pas mal. Enchaînez ensuite sur un livre qui se passe dans un pays froid pour retrouver un peu de dynamisme.