Ayant littérallement adoré Maître des Djinns de Phenderson Djèli Clark, je me suis rué sur ses autres ouvrages.
Les tambours du dieu noir est un opuscule de 137 pages dont les 87 premières sont dédiées à un récit situé en Louisianne à la toute fin du XIXème siècle. Il met aux prises une Nouvelle-Orléans uchronique et des forces mystiques animistes. Dans une ambiance très particulière, l'on suit les pas d'une jeune femme manifestement possédée par une entité. En dépit de cette période historique et aire géographique qui ne me passionnent guère d'ordinaire, je dois avourer que je me suis laissé envoûter.
Je me suis davantage régalé à la lecture de la seconde nouvelle, L'étrange affaire du djinn du Caire, qui m'a permis de me replonger dans cette Egypte uchronique du début du XXème où les créatures magiques sont légion et ont favorisé l'ascension de l'Egypte en tant que puissance mondiale de premier ordre. On y retrouve Fatma, agent féminin singulière du ministère de l'Alchimie, des Enchantements et des Entités surnaturelles. Elle mène une enquête à laquelle il sera fait référence dans le roman que j'ai cité en début de critique. L'écriture est savoureuse et l'univers foisonnant, un délice !