Pas mal.
Ce "Tommyknockers" est décidément un roman à part, selon moi. Ecrit alors que King naviguait dans un espace de drogues et de médocs en tout genre, il rappelle les pulps à l'ancienne des années 50's...
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le 8 oct. 2011
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Écrivain prolifique à l'imagination délirante Stephen King sort - pratiquement en même temps que le chef d'oeuvre Misery, thriller psychologique de haute volée - Les Tommyknockers à la fin des années 80. Gros pavé littéraire écrit sous influence psychotrope cette étrange intrigue SF aux allures d'épouvante paranormale fascine et déconcerte autant qu'elle demeure parfaitement inégale...
Si le roman sus-cité repose sur une idée géniale et très ambitieuse ( ou comment montrer la lente déchéance humaine d'une petite bourgade de l'Amérique profonde par l'entremise d'une invasion extra-terrestre post-mortem - les humanoïdes communiquant avec les habitants par télépathie ) il fait dans le même temps l'effet d'un énorme salmigondis partant dans tous les sens, s'éparpillant dans l'énumération de ses ( trop ) nombreux personnages et ses digressions un rien lassantes. En d'autres termes Les Tommyknockers aurait gagné à être raccourci de quelques chapitres, tant les outrances du King deviennent ici complètement grotesques et parfois même insipides ( têtes qui explosent, vomissements délirants, hystérie collective développée de façon souvent brouillonne...).
Il y a cependant de véritables morceaux de bravoure horrifique dans ce conte surnaturel tout droit sorti des univers lovecraftiens : la chute de Jim Gardener dans la première partie, la confrontation entre Bobbi Anderson et Soeurette ou encore la fameuse scène du hangar dans le troisième acte... Certaines descriptions - telles que celle de la découverte de l'intérieur du vaisseau - sont tout à fait remarquables. Un gros bémol néanmoins sur les derniers chapitres donnant le sentiment d'une narration erratique voire décousue, chose impardonnable venant de l'auteur du Fléau et du terrible Simetierre. L'un des moins bons romans de Stephen King qu'il m'ait été donné de lire.
Créée
le 14 juin 2020
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