Une première de couverture qui fait sensation, une quatrième de couverture prometteuse, une histoire finalement un peu creuse et une fin décevante. Voilà en quelque mot ce que j'ai ressenti vis-à-vis de ce roman.
Fort de constater que l'on apprendra absolument rien des visiteurs et de leurs intentions, l'auteur va mettre l'accent sur la cupidité et la bêtise de l'être humain face à l'inconnu et dénoncer certains malaises de sociétés en éraflant quelques codes morales. A contrario les personnages qui prônent la paix et l'amour face à la situation ont un je-ne-sais-quoi de naïf, voir de surréaliste (les visiteurs nous fabriquent des voitures, ce sont nos amis hihi ♥)
Il n'y a aucun rebondissement, rien de spectaculaire. Ce qui est dommage car il aurait été possible d'exploiter l'interaction entre visiteurs et humains et d'en découvrir d'avantage sur ces fameuses caisses noires qui selon moi gagnaient à donner de l'intérêt au roman.
Mais là non, vulgairement, c'est l'histoire de grosses caisses noires flottantes qui viennent se poser sur Terre. Pourquoi ? Parce que. Fin.
L'auteur laisse littéralement son roman en plan en proposant une fin inachevée. Certains romanciers proposent également des fins inachevées pour que leurs lecteurs se fassent leurs propres interprétations du fin mot de l'histoire. Ici, compte tenu du peu d'informations que l'on obtient tout du long, je dirai que ce n'était pas un procédé pertinent.
Personnellement j'ai un peu l'impression d'avoir perdu mon temps en constatant que mes attentes (à savoir : qui sont ces visiteurs, d'où viennent-ils, que veulent-ils ? Pourquoi font-il ceci ou cela ? Dans quel but ? ) n'auront jamais de réponse.