Et dire que ce titre m'évoque Avril Lavigne...-__-

Dans mon édition, ces nouvelles suivent “Sido”, et il y a là une certaine logique: Sido c’était le souvenir de la mère et de l’enfance, les autres nouvelles sont des instantanés biographiques disparâtres.

On y retrouve le talent de Colette, sa poésie mais il manque ce petit plus de “Sido” qui était plein de l'admiration d’une fille pour sa mère remarquable de châleur malrgé les années.

Les premières nouvelles sont de simples réflexion sur les personnes qui l'entourent: d'abord sur le comportement des animaux de Colettes: ses chats, son chien, et la relation qu’elle a avec eux, puis comme un étrange parrallèle, quelques nouvelles sur ses amies ou connaissances.

C’est joliment écrit mais disons que je ne suis pas trop “30 millons d’amis”, donc les animaux ça va bien 5 minutes, mais à la longue ça lasse.
Viennent ensuite de petits textes sur une amie de Colette complètement dépendante de son image, et qui se farde et s’habille pour paraitre plus jeune, plus belle, plus enviable.
Colette déshabille toute cette superficialité avec aisance, et avec ce recul forcé que sa situation lui impose: elle est devenue une femme non fréquentable, et toute la haute société lui apparait comme ce qu’elle est: un grand cirque auprès duquel elle puise une inspiration sans cesse renouvelée

ça remonte la note, et c’est toujours bien tourné, même si on est bien loin de l'émotion et de la maitrise qui donnait à Sido sa vigueur.
iori
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le 18 sept. 2013

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