Un livre court est sans nul doute un livre plus facile à apprécier. Néanmoins, André Gorz fait là une belle éloge à sa femme, vieillie et mourante, qui dans sa fragilité est le reflet de toute leur histoire d’amour, longue de 57 ans, mouvementée par un dégoût de l’amour durant de longues années, puis par la pauvreté, mais qui ne faiblit jamais.
La dernière page, très belle, contraste avec le reste du roman, qui ne m’a pas tant ému. Et pourtant, je suis plutôt sensible à ces amours infinis, qui semblent même pouvoir résister à la mort.