Beaucoup de lettres n'ont pas été lues (à peu près 500 pages restantes). Je fais cette critique quelques mois après avoir "fini" de lire la Pléiade
Je ne sais pas trop comment critiquer les lettres d'un auteur donc je vais me contenter de lister quelques lettre qui ont retenu mon attention.
La vingt-et-unième lettre de 1948 où il parle de l'argot et de l'inanité de l'ouvrage entrepris par les auteurs qui pensent que ce qui constitue la richesse d'un texte ce sont les mots utilisés, pas la leur forme et leur sonorité. J'ai personnellement beaucoup de mal avec cette position que tient Raymond Queneau (qu'il défend dans Batons, chiffres et lettres) et à qui sera adressée une lettre dans les correspondances (1948- 55ème lettre). Dans le sillage de cette même lettre, il explique dans une lettre avoir pour grand père un professeur de rhétorique, raison pour laquelle il est aussi rompu à l'exercice d'agencement de phrases et de mots.
La correspondance avec Elie Faure de 1934 à 1935, en particulier une de ses lettres où il parle de l'emprise qu'ont les femmes sur ce dernier et une autre lettre où il légitime le fait que les auteurs n'aient pas d'opinions politiques
L'obsession avec le Judaïsme poussée à son paroxysme et qui devient comique dans la deuxième lettre de 1943 où il décrit la structure Talmudique de la Recherche de Marcel Proust
Les commentaires relatifs au peuple juif en Palestine et leur côté belliqueux (1948 sûrement)
La correspondance avec Evelyne Pollet, qui écrira par la suite un livre sur leur relation et à qui il demande dans une de ces lettres des noms flamands pour une femme pour l'un de ses romans