Longtemps, l’industrie du tabac à sponsorisé et financé des compétitions sportives comme la Formule 1 mais a également aidé l’industrie du cinéma à travers des placements de produits jusqu’au jour où la société civile et les hommes politiques ont considéré que le tabac était désormais un ennemi à combattre. En France, les choses sérieuses ont démarré en 1991 avec la loi Evin et la mise en place de mesures importantes visant à réduire la consommation du tabac. Mais avant cela, le lobbying de l’industrie des cigarettiers a tourné à plein régime afin de faire de la cigarette un symbole de liberté, de plaisir, d’émancipation ou de modernité… comme on a pu le voir notamment dans la série Mad Men.
Dans Leur âme au diable, c’est l’histoire de ces lobbyistes de l’industrie du tabac que nous raconte Marin Ledun, à travers le destin de quelques personnages bien ciblés. Le personnage central du livre s’appelle David Bartels. C’est un homme assez cynique, un lobbyistes sans scrupule et particulièrement doué, aux réseaux multiples, menant de front des activités légales et illégales liées notamment à la prostitution, avec dans l’ombre, son homme demain Anton Muller. A ses trousses, deux flic perspicaces, Simon Naura et Patrick Brun, ne lâcheront jamais l’affaire durant près de 20 ans, pour tenter de confondre cet homme et son système, semble-t-il intouchables.
À travers un récit richement documenté, faisant référence régulièrement à des événements qui se sont déroulés en France et ailleurs entre 1986 et 2017, Marin Ledun nous propose un roman de plus de 600 pages, très dense, nous embarquant sur les traces de businessmen trafiquants qui ont voué leur existence à la promotion de la cigarette. Un Livre au ton parfois sarcastique, assez drôle, qui peut rappeler aux entournures le style d’Aurélien Bellanger, avec cette même aisance à mêler la petite histoire à la grande histoire, à faire vivre des personnages historiques avec des personnages fictifs, dans un monde pas si ancien que ça, où la morale, la notion de santé et la prévention n’étaient pas aussi fondamentales qu’aujourd’hui.
Un roman brillamment construit, par moment assez palpitant, notamment dans la première partie, fourmillant de personnages obscurs évoluant dans un milieu où le business la politique et la mafia font bon ménage… Bref, les amateurs de polars sont servis !
Et on espère pourquoi pas, un jour, voir ce bon gros roman adapté en série car il s’y prêtera parfaitement.
Dans Leur âme au diable, c’est l’histoire de ces lobbyistes de l’industrie du tabac que nous raconte Marin Ledun, à travers le destin de quelques personnages bien ciblés. Le personnage central du livre s’appelle David Bartels. C’est un homme assez cynique, un lobbyistes sans scrupule et particulièrement doué, aux réseaux multiples, menant de front des activités légales et illégales liées notamment à la prostitution, avec dans l’ombre, son homme demain Anton Muller. A ses trousses, deux flic perspicaces, Simon Naura et Patrick Brun, ne lâcheront jamais l’affaire durant près de 20 ans, pour tenter de confondre cet homme et son système, semble-t-il intouchables.
À travers un récit richement documenté, faisant référence régulièrement à des événements qui se sont déroulés en France et ailleurs entre 1986 et 2017, Marin Ledun nous propose un roman de plus de 600 pages, très dense, nous embarquant sur les traces de businessmen trafiquants qui ont voué leur existence à la promotion de la cigarette. Un Livre au ton parfois sarcastique, assez drôle, qui peut rappeler aux entournures le style d’Aurélien Bellanger, avec cette même aisance à mêler la petite histoire à la grande histoire, à faire vivre des personnages historiques avec des personnages fictifs, dans un monde pas si ancien que ça, où la morale, la notion de santé et la prévention n’étaient pas aussi fondamentales qu’aujourd’hui.
Un roman brillamment construit, par moment assez palpitant, notamment dans la première partie, fourmillant de personnages obscurs évoluant dans un milieu où le business la politique et la mafia font bon ménage… Bref, les amateurs de polars sont servis !
Et on espère pourquoi pas, un jour, voir ce bon gros roman adapté en série car il s’y prêtera parfaitement.