Le Mal... Toujours le Mal... encore le Mal...
Le Mal : le cheval de bataille de Chattam...
Il avait déjà tourné autour dans sa Trilogie... du Mal.
Il y revient, dans un Paris des 1900, sur fond d'Exposition Universelle.
Le contexte est hyper intéressant et assez bien décrit.
Les personnages sont attachants et assez complets.
L'histoire se déroule avec efficacité jusqu'à une fin grandiloquente avec un concept assez... glauque, comme toujours chez Chattam.
Le hic : un sentiment de déjà-vu ou plutôt de déjà-lu.
Chattam en fait des tonnes sur la quête du mal qui anime son personnage principal, des pages et des pages... sauf qu'un bout de 3 lignes, on a déjà compris, nul besoin de nous le rabâcher sans cesse, surtout si on est un lecteur habituel de Monsieur C.
Parce que c'est toujours un peu la même chose, les mêmes concepts... la force de l'auteur étant au final de se paraphraser de bien belle manière pour toujours nous délivrer sa même quête du Mal...
Autre point noir : les passages d'analyse graphologique : purement illisibles !!
Bref, si vous êtes fan de chez fan, vous ne serez pas dépaysés..
Pour les autres, une relative déception et surtout un constat : les auteurs français de polar "grand public" (qui a dit Granger ?) peinent à se renouveler... et ça, c'est moche...