Premier Auster... dernier Auster ?
Lecture ardue que ce Léviathan, du nom de cette monstruosité du bestiaire sacré qui finit par ronger le cœur des hommes... Est-ce une réflexion sur le sens à donner à sa vie ? Ou encore, sur l'écriture elle-même et les limites de la narration ? Il s'en est fallu de peu que le livre ne soit signé Peter Aaron, le narrateur.
Honnêtement, quand l'histoire a commencé à m’intéresser, il ne restait qu'une centaine de pages à lire. Il m'aura fallu près de deux mois pour en arriver à bout. Toutefois, malgré cette laborieuse lecture, j'en retire la satisfaction particulière d'avoir fait connaissance avec un personnage littéraire mémorable : Benjamin Sachs.