J'ai lu cette histoire comme on lit un conte. Il y a de la violence, de la dureté, mais tout semble passer, passer, et Liv Maria avance constamment jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'on ne la voit plus, qu'on ne l'a jamais vue.
Parfois, on a envie de la secouer, de lui dire de se reprendre. J'ai contourné cette frustration en imaginant que Liv Maria est une archétype, un personnage type qui raconte quelque chose de plus général que de particulier.
La langue est très belle, le souffle des phrases et des paragraphes est souple et fluide, c'est une écriture qui fonctionne très très bien, et pour cela, j'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture.