"tu m'auras pas ! tu m'auras pas"
Il y a une chose qui m'a toujours intriguée avec ce livre, c'est que non seulement une Pâquerette n'a rien d'un insecte, mais qu'en plus Lorette n'est pas vraiment une Pâquerette, mais simplement une petite fille habillée de pétales de fleurs. Mais on lui pardonne, parce qu'il reste des choses qui me font adorer ce livre. Premièrement, la référence à Alice au Pays des merveilles, parce qu'en voyant Lorette discuter avec les fleurs qui la prennent pour l'une des leurs, comment penser à autre chose ? Et puis, comment ne pas craquer devant les attitudes enfantines de Lorette, les mignons 'tu m'auras pas ! tu m'auras pas", qu'elle adresse aussi bien aux fleurs qui veulent la tuer (pardon, la planter sans l'arroser) que par timidité à l'amoureux qu'elle rencontre. Passons l'incohérence du fait qu'ils se marient sans qu'on sache ce qui est arrivé entre temps, ou du fait qu'il soit habillé en papillon sans raison aucune, alors qu'il est né dans un chou comme n'importe quel petit enfant normal. Retenons simplement le fait que Lorette, gentille comme tout, invite à son mariage les fleurs qui ont été auparavant si méchantes avec elle.