Jusqu’où peut-on aller au nom de l’art ? C’est l’étrange expérience que vit Tazio Firelli, contacté par un sculpteur riche et prétentieux désireux de le transformer en une statue vivante. Alors qu’il renonce à sa liberté, il va rencontrer un autre artiste qui va changer sa vision de la vie.
Eric-Emmanuel Schmitt nous conte les mésaventures tragi-comiques d’un homme qui vend son âme au diable, et signe une fable sur les idéaux, la beauté et la dictature des apparences. Avec Lorsque j’étais une œuvre d’art, Schmitt nous ouvre les portes d’un monde surréaliste, où le bien, le mal et notre part d’humanité sont mis à mal. Dans ce roman exagéré et dérangeant, Eric-Emmanuel Schmitt pointe du doigt les dérives du monde (artistique) contemporain.
Si l’œuvre est bien tournée, le style reste simple et peu élaboré. L’histoire, distrayante, manque d’originalité et aborde des thèmes, certes intemporels, mais trop vus. On ressort indifférent de Lorsque j’étais une œuvre d’art, la fin semblant bâclée. Ce roman n’est pas le plus original ni le plus réussi de l’œuvre de Schmitt.