Jón Kalman Stefansson nous transporte dans le quotidien des habitants d’un petit village islandais. Un peu comme les autres, fait de particularismes, de figures marquantes. Dire que Stefansson écrit merveilleusement bien serait réducteur. Il est probablement l’un des auteurs contemporains dont l’écriture est la plus belle et sensible. Il faut lire ce livre comme il faut lire l’ensemble de son œuvre. Cet homme, qui est avant tout poète, est un conteur doublé d’un magicien.
« Lumière d’été, puis vient la nuit » est un morceau d’humanité donné à la multitude, écrit avec simplicité et poésie, servie encore une fois par une excellente traduction d’Éric Boury.
Un vrai bonheur...