Dans la chaleur humide et asphyxiante de Macau, ligoté sur une jonque et bâillonné avec du ruban adhésif, sous la surveillance d’une femme, Laura Kim, et d’un vieux pêcheur chinois, un homme, qui se faisait appeler Breughel dans «Le port intérieur», attend sa dernière heure.
«Je savais bien ce qui m’attendait. Un homme viendrait, il tendrait au vieux une liasse de dollars, il s’accroupirait au milieu des cartons pourris et, à la limite de l’ombre et de la lumière, il passerait plusieurs minutes à ne rien faire de spécial. Il échangerait deux ou trois phrases anodines avec Laura Kim, il m’adresserait deux ou trois regards détendus et même subtilement complices, car il aurait la grandeur d’âme de vouloir endormir ma vigilance. Puis il me fracasserait le crâne et ressortirait rapidement du bateau, en compagnie de Laura Kim et en laissant le vieux se débrouiller avec mon cadavre.»
La suite sur mon blog ici :
https://charybde2.wordpress.com/2016/10/16/note-de-lecture-macau-antoine-volodine-olivier-aubert/