Après avoir lu une belle romance sur le thème des échecs, je découvre Alex Q. avec ce roman qui nous plonge dans l'art de la poterie. Cet art sera le déclencheur d'une romance douce et sensuelle, belle et envoûtante. Il permettra de guérir d'un deuil difficile, mais aussi de retrouver l'estime de soi et la confiance perdue. Car l'art, quel qu'il soit, engendre souvent jalousie et compétition, faisant oublier à certains le plus important : le plaisir, la découverte, la création et le dépassement de soi.
La plume de l'auteur est douce, belle, empreinte de volupté et de pudeur. Le récit est en grande partie narratif, avec peu de dialogues. J'aime quand c'est bien décrit avec une touche poétique comme ici. C'est assez réaliste et je pouvais m'imaginer les scènes facilement. Cependant, je préfère quand il y a davantage d'échanges entre les personnages et moins de monologues intérieurs. Aussi, je n'ai pas vraiment compris ce vouvoiement qui persiste après le début de leur relation.
Ce n'est pas seulement une romance entre deux êtres qui vont devenir l'équilibre et l'inspiration de l'autre, mais également une ode à la poterie, un art qui oscille entre sensualité, apaisement et concentration.