Disons que pour un autre auteur qu'Eschbach, ça aurait été un assez bon roman de SF, mais venant de lui, surtout quand on a apprécié son œuvre jusqu'à présent, c'est un peu décevant.
Cela commence plutôt pas mal avec deux gamins qui se croisent sur fond de lutte des classes que l'un d'entre eux se propose d'abolir en rendant tout le monde riche, c'est à dire totalement à l'abri du besoin.
Sauf que l'idée de départ se dilue au fil de péripéties un peu convenues, de personnages secondaires pas très creusés qui font de la figuration et de personnages principaux tellement archétypaux qu'on finit par un peu s'en foutre de ce qui peut bien leur arriver.
Le basculement du livre se fait sur l'île polaire et ça pourrait un peu rattraper l'ensemble si une petite voix intérieure ne cessait de se dire que c'est un peu trop inspiré par La nuit des temps de Barjavel pour être totalement honnête. Ce qui est encore plus décevant.
Au final, c'est un peu trop la foire aux clichtons tout en réussissant l'exploit de totalement passer à côté de ses (trop?) nombreux sujets.