Ce livre décrit à merveille la vie, la vraie, celle qui fait de nous des êtres d'exception auprès de nos proches. On fond littéralement de tendresse, de peine et d’impuissance. Isabelle Alonso nous brosse un portrait bouleversant, touchant de sa mère courageuse, indomptable et généreuse. Elle lui rend un vibrant hommage.Voici un très beau livre écrit avec le cœur. Elle y dévoile avec beaucoup de pudeur de sa douleur, de l'absence de l'être aimé Tout au long de sa lecture, les paroles d'une célèbre chanson ont trotté dans ma tête. « Quoi de plus doux de plus tendre que le cœur d'une maman, qui donc sait mieux nous comprendre et calme tous nos tourments ». A travers ce livre, l'auteur nous rappelle que la roue tourne. Au fur et à mesure que le temps passe, nous devenons les parents de nos propres parents et que c'est donc à nous,à la fois de calmer leurs tourments mais aussi de savoir prendre les décisions qui s'imposent face au déclin éventuel de leur santé.
De plus, elle évoque à plusieurs reprises les mauvaises conditions de vie des personnes âgées, notamment dans les maisons de retraite et parfois dans les hôpitaux le respect de la fin de vie est un combat important.
Cher lecteur, je dois vous faire une confidence, j'ai toujours eu beaucoup de respect pour les auteurs qui dédient un de leurs ouvrages à la mémoire de leurs mères. En effet, je considère que si la vie devait pendre la forme d'un objet, ce serait celle d' un puzzle et que la pièce maîtresse de ce puzzle serait notre mère. Chacun d'entre nous a été ou sera confronté à la perte de cette pièce maîtresse, C'est pourquoi, en lisant ce livre, « Maman » je suis parti, en quelque sorte, à la recherche d'un mot, d'une phrase qui pourrait apaiser mes angoisses. Ce livre me conforte dans l'idée, qu'il ne faut, en aucun cas se priver de dire à sa mère et plus généralement à tous ses proches combien on les aime.Il faut aussi partager de très beaux moments avec eux, pour se fabriquer des souvenirs qui pourront resurgir, quand viendront les soirs de chagrin. Comme Isabelle, j'ai peur de ne pas être suffisamment présent pour ma mère.
Je suis ravi d'avoir fait la connaissance de la famille d'Isabelle, Famille unie, soudée où l'on ne se plaint pas Je suis submergé par tant d'amour , de souvenirs, de larmes et de joie autour de cette maman. J'ai un profond respect pour cette mère,une battante qui a eu toujours le courage d'aller de l'avant en s'adaptant à toutes les situations (sous le régime de Franco). Et qui, même, en fin de vie, mène une lutte acharnée pour rester digne.
A travers ce livre,sa mère devient un personnage littéraire et on sait bien que les héroïnes littéraires ne meurent jamais. la douceur du souvenir finit par l'emporter sur la douleur de l'absence