Mangez-le si vous voulez par meriadeck
Terrifiante plongée dans la crise de folie d'une foule, "Mangez moi..." est court mais sec, sans issue, oppressant. Teulé manie le mot comme les paysans ont manié la fourche et le couteau quand ils ont massacré le malheureux Alain. Affaire qui n'est pas sans rappelé un autre coup de folie, arrivé au Chevalier de la Barre. Teulé plonge directement dans l'affaire, aucune pause, on retrouve sa verve de son "François Villon". Une très grosse claque, les mots sont très crus, les descriptions des sévices peuvent choquer.