J’aime marcher… Oui, j’aime vraiment marcher, je crois que c’est une de mes passions.
J’aime Stephen King… Oui, j’aime vraiment Stephen King, je crois que c’est un de mes auteurs préférés.
Alors quand un de mes auteurs préférés parle d’une de mes activités préférées, j’hésite pas, j’achète le livre.
Ainsi, King décrit avec horreur et ironie la stupidité de l’homme face aux jeux télévisés que représente cette Grande Marche, véritable tuerie incompréhensible dans lequel se jettent cent jeunes hommes.
Il nous présente alors une petite bande de gars qui se rencontrent à l’occasion de cette Grande Marche, et qui vont également se séparer (par la mort). Car bien évidemment, que serait une compétition chez Stephen King, si le perdant ne mourait pas (faut bien qu’il y ait de la violence). Voilà donc ce qu’est la Grande Marche. Cent garçons qui marchent. Tu t’arrêtes, tu crèves. C’est aussi simple que ça.
Et à partir de cette base très simple, King nous livre un récit tendu et sacrément prenant. On y suit Ray Garraty, personnage transparent, un monsieur tout-le-monde plutôt attachant.
Une chose est sûre, quand on lit du Stephen King, on se fiche pas mal de la qualité de l’écriture (surtout quand c’est du traduit de l’anglais). Tous ce que je peux dire, c’est que son livre est prenant, et conserve son suspens jusqu’aux dernières lignes. Il y a des passages émouvants, des purs moments d’horreur, et une satire de l’Amérique dans tous ce qu’elle a de plus vraie. Du King tout craché, et vous savez quoi ? Je m’en lasse toujours pas.