Après Divergente, Veronica Roth n’a pas vraiment fait de pause. Elle s’est attelée à un nouveau roman : Marquer les Ombres. Cette fois point de dystopie, mais de la SF avec en prime des pouvoirs et des visions.
Les premiers chapitres sont difficiles à appréhender parce qu’on découvre un nouveau monde, ses codes, ses mots, ses habitants. On peut en perd parfois son latin. Mais au fil des pages et des chapitres j’ai fini par apprivoiser ce nouvel univers. C’est le principal atout de Marquer les ombres. L’auteure a su créer un monde riche et foisonnant. Si dans Divergente le background était assez obscure, cette fois elle a créer son propre monde très fouillé.
Plus on connait les protagonistes plus on s’attache à eux. Cyra et Akos en sont un parfait exemple. Pourtant rien n’est jamais ou tout noir ou tout blanc. Le mal se cache en chacun d’eux. Si certains sont irrécupérable bien des ennemies d’un jour peuvent devenir des alliés le lendemain.
Son style d’écriture est toujours très simple, sans fioriture. Je trouve tout de même qu’il s’est enrichi depuis Divergente.
Ce pavé se termine sur la promesse d’une suite que j’attend déjà avec impatience. Normalement l’histoire devrait être bouclée en deux volumes. Ce dernier devrait sortir en 2018. Patience donc…
Si vous avez aimé Divergente, il y a de forte chance que vous appréciez tout autant Marquer les ombres. Venez plonger dans un univers riche et oppressant.