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Immanquable au centre de la couverture originelle américaine, entre les noms incomplets de Mason et Dixon, la véritable héroïne du livre c'est la perluète ... ou encore l'esperluette. On semble avoir...
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Il y a des livres qui se lisent tout seul et nous donnent du plaisir sans trop d'efforts ; d'autres dont la lecture n'est pas guidée par un principe de plaisir, mais qui nous apprennent des choses ; d'autres encore nous sont hermétiques, et leur lecture laborieuse, mais leur style sans équivalent et le génie qu'on y perçoit nous imposent de vouloir en venir à bout. Mason&Dixon est de ceux-là. Un Pynchon (comme les quelques autres de sa production avare) au style baroque, à l'érudition foisonnante, et à l'accès ardu. Comme d'habitude, l'auteur ne nous facilite pas la tâche, et ne nous donne pas les clés : c'est à nous de nous démerder. Les œuvres de Pynchon ont le don de me faire sentir inculte, mais de vouloir y revenir. Pour la Xème fois, je me réattaque donc à ce monument.
Créée
le 27 oct. 2016
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