Boarf matin brun fait évidemment référence au nazisme (les bruns) et donc forcément lorsque le titre fait déjà expressément référence au nazisme on peut se douter quz ça ne va pas être hyper subtil.
En gros ça parle de gens qui doivent tuer leurs chiens et chats qui ne sont pas bruns. Les raisons sont scientifiques et les gens ne posent pas de questions et s'exécutent.
La nouvelle veut montrer qu'en laissant passer des petits trucs anodins et à trouver des excuses on finit par se retrouver face au vilain fascisme pas beau qui veut arrêter tout le monde sur des motifs arbitraires.
La nouvelle est extrêmement courte, c'est très guidé, pas mal écrit, mais on voit très vite où il veut en venir et il y va avec ses vilains sabots et je dois dire que ça m'écœure.
D'ailleurs l'auteur se prend tellement au sérieux qu'il dit avoir écrit ça après que des candidats se soient alliés au fn lors d'élections locales (d'après wiki) on voit bien la limite de sa pensée. On est encore face à quelqu'un qui ne sait pas ce qu'est le fascisme et qui vient donner des leçons.
Mais derrière la naïveté politique du bidule reste qu'il a raison. On a accepté l'état d'urgence... On accepte à présent le despotisme doux (sic).
Mais voilà pour être réellement pertinent il aurait fallu plus de subtilité à fois dans le propos et dans l'exécution... Ou pousser ça jusqu'à absurde comme Ionesco.
Reste que comme dit, c'est pas mal écrit et l'angle pour l'aborder, à savoir des discussions entre deux amis sont pas mal. Mais bon... Faut quand même se taper la morale lourdingue.