Pas la peine de se réincarner dans un autre bouquin.
Peut-être est-ce parce que je ne suis pas une femme, peut-être est-ce parce que je n'ai pas jamais aspiré à devenir animatrice de télé, ou peut-être est-ce tout simplement que le concept de réincarnation me laisse relativement froid mais le fait est que "Maudit Karma" ne m'a pas renversé autant que semblait l'annoncer la presse généraliste.
Si l'écriture est fluide et plutôt agréable, les traits d'humour semblent parfois trop forcés pour être vraiment efficaces et l'ensemble de l'ouvrage est bien mal équilibré (pourquoi ce long passage sur les insectes pour passer aussi rapidement sur le hamster et le chien, par exemple ?).
La fin du bouquin est à l'image de toute l'histoire : très sucrée et truffée de bons sentiments. On ferme la dernière page avec l'impression agaçante d'avoir lu une histoire incongrue, mélange contre nature entre "Les Fourmis" de Werber et la série Drop Dead Diva.