Je ne vais pas le finir, ayant lutté hier pour lire une petite centaine de pages, dont la moitié en diagonales.
Le fait d'avoir aimé le premier recueil de nouvelles puis le roman "Gagner la guerre" est une chose (et je ne parle du rythme différent ou de la perte de la gouaille de Benvenuto) qui ne peut cacher la faillite littéraire de "Même pas mort".
C'est lourd, lourd, ampoulé, les choix dans le temps de la narration (...), ça veut faire chronique sans le talent de Mika Waltari (le premier chapitre introductif et déclamatoire semble assez inspiré de l'auteur finlandais).
C'est donc une grosse déception qui ne sera pas artificiellement dissimulée, en un réflexe pavlovien, par le souvenir du plaisir ressenti à la lecture de Gagner la guerre dont le style fluide était, dans son genre, une très belle réussite.