Beau gosse narcissique et paranoïaque
Faisons court.
L'auteur sait écrire, il sait faire des phrases. C'est dit.
Le reste est d'un vide à la limite du grotesque. Le narrateur/auteur est un pédant sans imagination. Ça habille de jolis mots pour lecteurs peu exigeants.
J'adore l'art aussi, je ne peux vivre sans. Mais je ne l'étale pas avec une complaisance puérile.
C'est long, il ne se passe rien, ça se veut profond et subtil quand ce n'est que guimauve et drame de salon.
Certains sous-textes sont désespérants. On sent bien que le gars sort du Point et de BFMtv.
Écrivain de cocktail. Le prix littéraire s'explique donc.
(grand prix du roman de l'académie française 2013 - comment on dit déjà ? Ah oui : LOL. La même qui accueille Finkielkraut ? Bientôt Zemmour n'en doutons pas)
ps : l'utilisation du tsunami de 2004, ultime complaisance de caractérisation de personnage. Où l'on doit souffrir pour le témoin de la tragédie plus que pour ceux qui la vivent.