Basé sur des fuites de renseignements d'état et de secrets scientifiques, bien ficelé et très rythmé, Mes hommages à la donzelle est un roman noir clairement influencé par le harboiled classique et dans lequel on ne retrouve pas encore complètement la touche personnelle de l'auteur. Mais ça va venir.
D'ailleurs, songeant sans doute à s'investir dans la série, ce à quoi l'encourage alors son éditeur, il commence à étoffer son casting puisqu'il y ébauche un personnage secondaire qui a les allures d'un Bérurier en puissance et qu'il nous présente officiellement Achille - même s'il ne porte pas encore de nom. Surtout, la différence par rapport aux épisodes précédents tient dans le fait que celui-ci, le quatrième, publié en 1952, la même année que Les confessions de l'Ange Noir, s'affranchit du contexte historique auquel obéissaient les volumes précédents. Il n'est donc plus question de la guerre ou de l'occupation et on ignore même en quelle année se situe l'action. Dorénavant, chaque roman se déroulera l'année de sa publication et s'adaptera à l'évolution de son époque, sans pour autant que les personnages ne vieillissent. Pratique !
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