Michael Kohlaas, homme le plus probe du royaume, est victime d'une injustice manifeste et décide d'obtenir réparation, mais par le biais de moyens qui ne sont pas ceux d'un gentilhomme lorsqu'il constate qu'il ne pourra pas voir aboutir sa demande (pour raisons politiques).
C'est très très touffu, et mieux vaut le lire en une traite (le livre est court) tant Kleist nous abreuve de noms tout au long de son récit. Passée l'ardue lecture, reste une réflexion très intéressante sur le sens de la justice.
Un livre dont la lecture n'est pas des plus passionnantes (en tout cas la deuxième partie) mais qui reste. N'est-ce pas ce qu'on demande à un bon livre après tout ?