Encore un de ces bouquins qui tirent en longueur juste pour remplir les pages et faire du chiffre... On dirait une dissertation où, faute d’avoir grand-chose à dire, on noie le sujet sous des tonnes de blabla. L’auteur avait sûrement un bon propos de départ, mais il n’a pas réussi à le développer vraiment, du coup on n’entre dans le vif du sujet qu’à partir de la page 150, et concrètement vers la 200, alors que le livre fait 384 pages.
On passe plus d’un tiers du bouquin dans une mise en contexte ultra lente, et même arrivé à la page 150, on retombe dans une autre mise en contexte, cette fois sur l’un des premiers « esclaves »... C’est franchement lourd.
En plus, son style littéraire, qui essaie de jouer le côté « je choque, ça fait cool », ça va deux minutes… Au bout d’une centaine de pages, ça fatigue, et on préférerait une prose simple plutôt que ces phrases façon Bukowski mal maîtrisées et trop présentes à chaque ligne.
Le seul vrai point positif, sans spoiler, c’est qu’il propose une autre façon de voir l’esclavagisme, une approche « légitime » (je mets plein de guillemets). Mais honnêtement, tout ça aurait pu tenir en 200 pages grand max.