Une nouvelle mouture des aventures déjà connues du sérial killer:
Le serpent Charles Sobhraj.
Cette fois-ci en auto bio par lui-même (version bande audio retapés) qui se donne évidemment le beau rôle si tenté que cela soit possible après avoir tué des dizaines de personnes !
Il raconte son enfance, sa jeunesse de délinquant précoce, son parcours du crime. Son départ pour le Népal.
Reste à savoir s'il raconte sa vraie histoire ou juste un habile mensonge, pour refaire parler de lui.
Ce qui tombe bien, puisque l'Archipel est une habituée des histoires trash,
Louane -Secret Story et de sérials killers. Ils ne leur manque plus que les complices des tueurs du bataclan pour faire leurs tunes dessus.
On assiste ainsi à une mise en scène nauséeuse d'une vie de crime comme si cela était un fait divers "People". Ce qui m'insupporte assez, je dois dire. le manque total de recul ou de respect vis-à-vis des victimes.
Le serpent donc pense que la série Netflix est fausse et qu'il doit dire sa version.
Lui qui a plusieurs évasions à son actif, pense peut-être pouvoir écrire plusieurs "versions " de sa vie. Reste à savoir où se trouve la vérité.
En décembre 2022, il sort libre de la prison centrale de Katmandou au Népal pour regagner la France.
Je suis resté étranger à ce récit qui ne me semble pas être honnête, ni de remords ni de justification ou une quelconque histoire racontée avec une volonté de rétablir des faits. Non, c'est juste un exercice de "pose" qui fait suite à la série Netflix. On découvre la personnalité du serpent, c'est le seul plus du livre que je note.
Après lecture, j'ai été un peu perdu : l'homme est toujours aussi bizarre et incompréhensible qu'avant.
Ces mémoires, écrites en prison, ont été mises en forme par Jean-Charles Deniau, Qui a retranscrit quinze années d'entretiens et d'échange téléphonique et de messages mail récents. Ainsi que le témoignage de l'avocate française du tueur en série.
Des longueurs sont à noter sur certains chapitres, mais ce livre n'est finalement pas à mon goût, car contrairement aux livres de criminels ou fils de, comme celui sur Escobar, qui était franc, celui-ci est biaisé. À lire pour ceux qui s'intéressent spécifiquement au sujet du serpent. Pas apprécié.