San-Antonio se voit confier une mission de la plus haute importance : mettre un terme à la menace qui plane sur le pays et en particulier sur sa capitale, cible d'attentats à la bombe. Pour commencer, il lui faut profiter d'un vol pour interroger un certain Bezamé Moutch, ambassadeur du Razdmoul. Voilà une tâche aisée pour le commissaire. Mais c'est sans compter sur le fait que l'avion qui transporte les deux hommes explose en plein ciel, première péripétie d'une longue liste qui va envoyer notre héros et ses acolytes habituels, Béru et Pinuche, de Paris à Leningrad en passant par Helsinki.
Si ce n'est parce qu'il est le centième de la série, cet épisode n'a rien d'exactement mémorable. Son intrigue est assez faible, ne s'embarrasse presque pas plus de crédibilité que de cohérence et ses personnages font le minimum de ce que l'on peut en attendre. De plus, l'auteur leur fait parfois tenir des propos difficile à cautionner. Heureusement, la langue, elle, est toujours au rendez-vous, pleine de trouvailles délirantes et de joyeux barbarismes, malmenée avec une inventivité qui force le respect et dont je ne me lasse décidemment pas.
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